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( 28 octobre, 2016 ) rétrospective henri dutilleux le 23 octobre dernier fut donné au palais garnier un concert rétrospectif sur l’oeuvre d’henri dutilleux. les musiciens de l’orchestre national de l’opéra de paris ont interprété avec brio et élégance quatre pièces du compositeur : sonatine pour flûte et piano, sonate pour hautbois et piano; « les citations » pour hautbois, clavecin, contrebasse et percussion et avant « ainsi la nuit pour quatuor à cordes ». ces extraits sont destinés à un public avertis ou alors curieux car il s’agit d’une association instrumentale et mélodique surprenante où la déstructuration est le maitre mot avec un quatuor bartokien avec des harmoniques à profusion ! quoique surprenant « les citations » jouent sur un comique apportant légèreté et terminant une heure de rétrospective comme un voyage où on découvre un chemin peu connu et foisonnant de la musique contemporaine ! publié dans non classé par sorblog poster un commentaire -- ( 1 août, 2016 ) le coup d’etat manqué des 15 et 16 juillet 2016 : une aubaine pour recep tayyip erdoğan et un dilemme pour les dirigeants occidentaux dans la nuit du 15 au 16 juillet dernier des membres de l’armée turque ont tenté un coup d’etat pour mettre fin au gouvernement de recep tayyip erdogan, président de la république de turquie élu démocratiquement en 2004, mettant au devant de la scène les mécontentements d’une fraction de la population. le président a progressivement mis en place un gouvernement autoritaire sous les apparences de la démocratie : surveillance des médias, interdiction des manifestations, contrôle le gouvernement et le parlement et a des vues sur la justice. le journaliste can dündar qualifie son autorité de « pouvoir absolu » qualificatif discutable mais témoignant d’une situation complexe. le coup d’etat manqué renforce la popularité du président. les coups d’etat ont mauvaise réputation en turquie : il y en a eu un en 1960 puis un autre onze ans plus tard. ils se sont soldés par le renforcement du pouvoir des islamistes. erdogan semble se servir du coup d’etat pour organiser une grande épuration de l’administration : à titre d’exemple, la semaine dernière on chiffrait le nombre de juges arrêtés à pas moins de 2 745. de même, la presse est muselée, personne ne parle. la turquie prend le chemin sinueux vers un régime qui tend à l’autoritarisme négligeant le droit de l’homme, les libertés, la laïcité (que dirait mustafa kemal atatürk !!!). ainsi, le coup d’etat manqué constitue une véritable aubaine pour erdogan au point que certain, dont moi je l’avoue, on rapidement pensé à un coup monté – un coup d’etat monté — ou alors, à une certaine inaction du gouvernement pour empêcher la tentative. enfin, la réaction des chefs de gouvernements occidentaux est troublante : pendant trois heures silence radios, pas un mot alors qu’est en jeu la démocratie turque. de même, ils se retrouve face à un dilemme : erdogan est un président élu démocratiquement, donc légitime toutefois ses alliances sont douteuses et contraint tous les opposants au silence. l’avenir nous dira si la démocratie continuera à faire partie de l’histoire turque. le choix entre démocratie réelle et laisser le pouvoir dans les main d’un despote appartient à la population turque : on a observé lors du coup d’etat qu’elle était en mesure d’agir ! publié dans non classé par sorblog poster un commentaire -- ( 25 juin, 2016 ) le brexit prédit ? en cette heure de changement historique dans la composition de l’union européenne certaines habitudes venues du fond du xvie siècle perdurent : nostradamus comme pour les attentats du 11/09/2001 aurait prédit la sortie du royaume uni de l’ue. nostradamus devient donc celui qui a déchiffré le destin du monde : son passé, son présent et son futur. « faites comme nicolas (pasquier) [1] , affirmait roland mousnier, choisissez un événement quelconque, parcourez les prédictions de nostradamus, vous aurez bien de la malchance si, dans cette collection de formules vagues, vous n’en trouvez pas une qui s’applique à votre événement » [2] . ainsi, dans 1000 ans, pour je ne sais quel événement, les hommes du temps pourront toujours dire « nostradamus l’avait prédit » !! [1] nicolas pasquier est le fils d’etienne pasquier. il est magistrat et maitre des requêtes. [2] mousnier (roland), l’assassinat d’henri iv (14 mai 1610), paris, gallimard, 1964, p. 22-23. publié dans non classé par sorblog poster un commentaire -- ( 1 juin, 2016 ) à la découverte des stambouliotes ! entre la mer de marmara et la mer noire, s’étend la ville d’istanbul, aux confis de l’orient et de l’occident. ville impressionnante où se dressent d’innombrables mosquées : des plus anciennes et majestueuses aux plus récentes. le cosmopolitisme la caractérise : un mélange réussi entre plusieurs « cultures ». istanbul possède une propre identité, une identité où la rencontre avec l’altérité est fructueuse et non haineuse. certes, istanbul n’est pas ankara, la rive européenne ne dépayse pas tant que cela les européens. néanmoins, elle promet une rencontre avec l’autre et nous apprend que la « culture européenne » ou la » civilisation européenne » n’est pas contraire, l’inverse ou en conflit avec l’islam, même s’il ne faut pas généraliser. l’appel à la prière en langue turque est d’une rare beauté, notamment le soir près de la mosquée bleue, à côté de sultanahmet meydani. les rues étroites et l’architecture charment laissant place à la juxtaposition de constructions : les terrasses offrent des vues imprenables sur la ville et la corne d’or. loin d’être étouffant, l’air y est joyeux en raison de la corne d’or et des mers. lorsqu’on franchit le pont de galata, la réverbération du soleil sur l’eau constitue un spectacle unique et poétique. istanbul est une ville riche et pleine de surprises : le centre historique offre une forte concentration de monuments et de passages obligés. ville incontournable, istanbul nécessite plusieurs séjours pour l’appréhender et la comprendre dans toute sa complexité. publié dans voyages par sorblog poster un commentaire -- ( 2 mai, 2016 ) les miracles dans la france du xvie siècle. métamorphoses du surnaturel nicolas balzamo la recension se trouve à cette adresse : nonfiction.fr publié dans recensions par sorblog poster un commentaire -- ( 30 avril, 2016 ) poèmes brume envahissante saisissante, effrayante que ton âme raisonne le soleil te perce ta mort vivante et lente emerveille sans pareille tous les êtres vivants dans cette ville si paisible milles et unes vies se côtoient sans jamais se voir ***** elle papillonnent, font leurs nids, et élèvent leurs petits le quotidien est si paisible sans retard et c’est ainsi que va la vie. ***** `pluie, vie si douloureuse si belle musicalement esthétiquement comment ne pas succomber face à cet émerveillement publié dans non classé par sorblog poster un commentaire -- ( 30 avril, 2016 ) l’admirable beauté médusée de l’âme et c’est le lointain chagrin d’une sourde éternité. poésie du lieu, poésie du temps, l’âme n’éclot dans le silence. la peur envahit le corps, le plie, l’endommage. le chagrin, destructeur, immobilise la force vitale anéantissant les potentiels points d’ancrage, sur les rivages. ame brûlante, déchirante que ton heure soit. destructrice de la raison, amour du sentiment, vis, déchires, pleures, réjouis toi la vie est brève. la musique, poésie émerveille l’âme résonne de tous sons, souffrance d’éternité, je ne peux expliquer ce qui me retient, dans ce monde sans rien, beauté, poésie de la nature, musicalité des mots et des sons hâte d’atteindre les augustes rivages de l’âme, vivre sans saisir, c’est mourir sans rire, je lis, je cours, j’apprends, j’observe dans l’espoir éphémère, de découvrir la raison, la vérité sans relâche, je m’épuise, jeune je vieillis mon âme flétrie souffre de l’immensité inconnue l’amour ancre mon âme sur le rivage, la connaissance la retient, la mort l’effraie et l’attire, accroches toi bien petit homme, face à l’immensit
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